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Prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG) par les forces de sécurité

vendredi, 29 mars 2019 09:31 Written by 
  • Location(s): Senegal
  • Type(s): Solution
  • Theme(s): Gender Equality, Peacebuilding, Justice, Public Private Partnership
  • SDG(s): 5. Gender Equality, 10. Reduced Inequalities, 16. Peace, Justice and Strong Institutions, 17. Partnerships for the Goals
  • Locations in Africa: Senegal
  • Types in Africa: Solution
  • Themes in Africa: Gender Equality, Peacebuilding, Justice, Public Private Partnership
  • SDGs in Africa: 5. Gender Equality, 10. Reduced Inequalities, 16. Peace, Justice and Strong Institutions, 17. Partnerships for the Goals
  • Types of ComSec Solutions: Solution

Résumé

Le projet a pour objectif de renforcer les capacités des forces de sécurité (police et gendarmerie) pour une meilleure prise en charge des victimes de VBG. Un accent particulier a été mis sur l’amélioration de l’accueil et l’écoute des victimes.  Il s’y ajoute, le suivi du parcours de la victime avec un focus sur la rédaction du procès-verbal et l’orientation de la victime vers les structures adaptées de prise en charge. 

Défi

Les VBG constituent un obstacle majeur à la pleine participation des victimes à la vie politique, économique, sociale, culturelle (y compris religieuse) de la société. Les causes socioculturelles des VBG sont intimement liées aux conditions économiques de vie des populations, à la pauvreté, à l’environnement, au chômage, à l’analphabétisme doublé d’obscurantisme et à l’effritement des valeurs familiales sociétales aussi bien pour les victimes, que pour les auteurs. 

Au Sénégal, le taux de prévalence des violences basées sur le genre dans les ménages s’élève à 55,3%.

Le problème majeur reste que les professionnels ne sont pas formés à accueillir un public en souffrance ce qui engendre des répercussions graves chez les survivantes du fait d’un accueil non adapté, porteur de préjugés, ne stimulant pas la libération de la parole. En effet, 68% des victimes de VBG au Sénégal ne font pas recours à la justice ni ne dénoncent leurs auteurs.

Solution

Le projet agit à travers plusieurs volets :

  • Volet 1 : Le renforcement de capacités et connaissances des agents de la loi : police et gendarmerie sur la prise en charge des victimes de VBG ;
  • Volet 2 : La sensibilisation et le développement d’outils de plaidoyer à travers divers canaux et porteurs de voix ;
  • Volet 3 : Le renforcement du travail en synergie entre la police, la gendarmerie et les boutiques de droits et tous les acteurs locaux impliqués dans la lutte contre les VBG ;
  • Volet 4 : La réalisation d’une enquête sur les VBG au niveau national ;
  • Volet 5 : La réflexion autour de la mise à disposition des victimes d’un centre de prise en charge intégré.

A ce jour,

  • 30 agents issus de 3 corps (police, gendarmerie, administration pénitentiaire) ont été formés à la prise en charge des victimes de VBG et à la transmission de leurs connaissances à leurs pairs. De plus, 55 élèves gendarmes ont été formés à la notion de genre et à la prise en charge des victimes.
  • Un guide de prise en charge des victimes de VBG par les forces de sécurité, se basant sur l’expérience coréenne, a été réalisé. Il a mobilisé l’ensemble des partenaires de la prise en charge (société civile, agences du système, policiers, gouvernement).
  • Plusieurs commissariats (Rufisque, Grand Dakar, Guinaw Rails) ont déjà initié une transformation de leur organisation et ont dédié une pièce à l’audition des victimes des VBG. Les autorités nationales sont mobilisés pour lutter contre les VBG et porter le programme, en particulier le Ministère de l'Intérieur, le Ministère de la Femme, de la Famille et du Genre et l’AJS.
  • La mise en œuvre du programme se fait de manière participative et cherche l’adhésion et l’implication des autorités nationales et de la société civile à chaque étape. Il se base sur l’expérience coréenne en matière de prise en charge des victimes de VBG. Ainsi, plusieurs webinars avec la Corée ont été organisés et une mission d’étude en Corée comprenant des sessions de renforcement de capacité, la visite de l’école de police, de la police nationale, du centre de prise en charge intégré.

 

Afin de mobiliser davantage les acteurs concernés et d’inciter les victimes à se rendre dans les postes de police, plusieurs actions de communication ont été entreprises, notamment : la réalisation d’affiches, d’autocollants, la participation à une émission de radio, etc.

Le programme se veut durable et a pour mission d’être poursuivi par les autorités, les agences des Nations Unies et les principaux partenaires. Par exemple, la réflexion autour de la réalisation du One Stop Center pour la prise en charge intégrée des victimes sera initiée par le programme, mais sa mise en place effective ne pourra se faire qu’après une appropriation par les autorités nationales.

Le programme a pour rôle de susciter l'adhésion des autorités à la cause qu’il défend pour que des engagements concrets, formels et financiers puissent être pris afin de continuer à mettre en œuvre ce qui a été entrepris par le programme. En outre, l'enquête nationale sur les VBG constitue un outil de base pour la construction des projets de transformation qui se dérouleront au cours des prochaines années.

Pays Fournisseur: Corée du Sud

Pays Bénéficiaire: Senegal

Soutenu par: UNDP Seoul Policy Center, UNDP Senegal

Agence(s) d'exécution: PNUD

État d’avancement du projet: En cours

Durée et calendrier du projet: 2018-2019

Contact: Seynabou Diaw Ba, Team Leader Gouvernance, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lea Desgranges, UNV, Unité Gouvernance, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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